Fascias et neuropathies
Neurofascias - piégeage - fascia profond - lésion d'étirement intraneural
Syndrome croisé supérieur
- Rhomboïdes
- Trapèze inférieur
- Dentelé antérieur
- Rotateurs de la coiffe postérieure
- Fléchisseurs profonds du cou
- Supra- et infrahyoïdiens
- Suboccipitaux
- Trapèze supérieur
- Élévateur de la scapula
- SCOM
- Pectoraux
- Scalènes
Douleur faciale chronique
- le nerf buccal ;
- le nerf temporal profond pour le muscle temporal ;
- le nerf massétérique pour le muscle masséter.
- le tronc commun des nerfs des muscles ptérygoïdiens, tenseur du voile du palais et tenseur du tympan ;
- le nerf auriculo-temporal ;
- le nerf alvéolaire inférieur ;
- le nerf lingual.
- la peau de la tempe, de la joue, de la lèvre inférieure et du menton ;
- la muqueuse de la cavité buccale au niveau de la face médiale de la joue, des gencives, de la lèvre inférieure, de la région antérieure de la langue ;
- les dents inférieures ;
- les bourgeons gustatifs de la partie antérieure de la langue pour participer à la sensibilité gustative (neurones issus du nerf facial) ;
- les méninges de la fosse cérébrale moyenne.
- des muscles manducateurs : masséter, temporal, ptérygoïdiens médial et latéral ;
- d'autres muscles : tenseur du voile du palais, tenseur du tympan, mylo-hyoïdien et ventre antérieur du muscle digastrique.
Neuropathies des nerfs crâniens
Anosmie, hyposmie, hyperosmie, parosmie, cacosmie et fantosmie
Questionnaire DN4
- Le diagnostic de la douleur neuropathique est exclusivement clinique.
- La douleur neuropathique est localisée selon une topographie en relation avec la structure nerveuse lésée.
- La douleur neuropathique peut s´exprimer cliniquement par une composante douloureuse spontanée et/ou une composante douloureuse paroxystique.
- Le dépistage de la douleur neuropathique peut être facilité par des questionnaires comme le questionnaire DN4.
Durée de l´étirement en cas de SMD
Les auteurs de l'article explorent l'effet d'étirements des muscles trapèze supérieur et élévateur de la scapula, de durées variables, sur la fonction neurale, la douleur et le seuil douloureux à la pression chez des patients atteints d'un syndrome myofascial douloureux chronique, et présentant un point trigger myofascial actif au niveau du muscle trapèze supérieur. Les résultats montrent qu'une durée de 30 secondes est le temps optimal permettant l'obtention des bénéfices de l'étirement en minimisant les effets négatifs sur la fonction neurale des racines nerveuses impliquées et du système nerveux central. Même si l'étirement de 60 secondes permet une amélioration de la douleur, un effet négatif sur la fonction neurale lui est associé. L'étirement de 15 secondes ne semble quant à lui pas significativement plus efficace que pas d'étirement.